Michel SARDOU : "Si "Je suis pour" s'était appelée "Le talion", j'aurais évité toute controverse"
A l’occasion de ses 50 ans de carrière, Michel SARDOU était hier soir l’invité du « Club de la presse » sur Europe 1. L’occasion pour l’artiste de revenir sur sa carrière, et notamment sur ses chansons controversées qui lui ont valu de nombreuses polémiques, du « France » (« Ne m’appelez plus jamais France, la France elle m’a laissé tomber« ) en 1975, au « Bac G » (« Vous passiez un bac G, un bac à bon marché, dans un lycée poubelle« ) en 1992. « Certaines étaient le fruit de malentendus. Pour « Le temps des colonies« , j’ai voulu dire l’inverse mais cela a été pris au premier degré. « Je suis pour », qui faisait référence à la peine de mort, si elle s’était appelée « Le talion », j’aurais évité toute controverse » déclare l’artiste.
Actuellement sur les planches du Théâtre de la Michodière dans la nouvelle pièce d’Eric ASSOUS « Représailles » – avec Marie-Anne CHAZEL, l’idée à Michel SARDOU de donner un successeur à l’album « Être une femme 2010 » paru il y a cinq ans, se semble pas encore d’actualité. « Je ne me sens pas performant actuellement dans un métier qui, à mes yeux, est devenu une industrie. Je ne me reconnaît plus dans ce système. Alors un nouvel album ? Après mes 50 ans de théâtre, je jure, je fais un disque » confie-t-il avec humour. Souvenez-vous, en août dernier, l’interprète de « La rivière de notre enfance » avait déclaré : « Aucun sujet ne m’inspire. J’ai mis le bébé dans les mains de BARBELIVIEN« , celui qui précisément lui avait offert ce dernier tube, chanté en duo avec GAROU, n°1 en 2004.
Bastien KOSSEK : « Il y a un SARDOU pour chacun«
Bastien KOSSEK, qui réalise de nombreuses interviews pour le site Hors Format – notamment Jacques REVAUX (voir sur ce lien), grand compositeur de Michel SARDOU, ou Herbert LÉONARD (cliquez ici) et Daniel GUICHARD (cliquez là), était l’invité de Caroline ROUX hier matin sur Europe 1. Fan inconditionnel de Michel SARDOU à seulement 24 ans, Bastien KOSSEK explique qu’ »il y a un SARDOU pour chacun » et qu' »il n’y a pas d’âge pour aimer les bonnes choses« . « J’ai une préférence pour SARDOU mais j’aime aussi Michel DELPECH, Eddy MITCHELL. J’ai l’habitude de dire que le chanteur le plus jeune que j’écoute c’est BÉNABAR, il a 45 ans. Ces chanteurs ont des choses à dire. Ce n’est pas le cas de tous les chanteurs de mon époque …/… STROMAE bien sûr a des choses à dire, après je ne suis pas totalement fan du personnage. Ça ne s’explique pas en fait, il y a des choses qui se passent avec certains, et qui ne se passent pas avec d’autres » poursuit le jeune homme.
Thierry Cadet