Joana BALAVOINE se lance en musique avec GENTLE REPUBLIC
Daniel BALAVOINE aura eu deux enfants, un fils Jérémie né en 1984 et âgé actuellement de 31 ans, et une fille Joana, née juste après sa mort. Et c’est cette dernière qui pourrait prendre la relève de la famille côté musique, puisque la jeune femme âgée aujourd’hui de 29 ans, dévoile cette semaine le premier EP 5 titres éponyme de son tandem GENTLE REPUBLIC (composé aussi d’Alexandre MAZARGUIL pour la partie masculine). Un projet en anglais (à écouter sur ce lien), déjà porté par le single « Triangular« , et influencé du côté de Joana par THE BEATLES ou RADIOHEAD, et du côté d’Alexandre par NIRVANA ou SMASHING PUMPKINS. Il en résulte de l’association des deux, un univers pop 80’s assumé. « Ma mère m’a bercé avec TOTO, TEARS FOR FEARS, NEW ORDER, Phil COLLINS, Peter GABRIEL… toute cette musique des années 80 et 90. C’est, au sens large, de la musique généreuse. C’est en tout cas comme ça que je la vois. C’est une espèce de lâché prise un peu flou …/… C’est de la musique généreuse, que ce soit harmoniquement ou mélodiquement. Les gens étaient généreux à cette époque. Et je pense que c’est aussi pour cette raison que les gens ont encore aujourd’hui envie de chanter les chansons des années 80. C’est de la belle musique populaire, pour moi. C’est en tout cas ce que j’en garde et l’image que j’en ai » confie Joana BALAVOINE à nos confrères d’Idoles Mag.
« Mon père, c’est un mec génial… On ne va pas refaire l’histoire de papa, mais c’est un type qui disait tout haut ce que les gens pensaient tout bas. C’est un type qui chantait aussi. Un type qui bossait. Ça se sent quand vous écoutez ses chansons. Ça fait pratiquement trente ans qu’il a disparu. Et si trente ans après, il est encore autant présent c’est parce qu’il avait du courage. Le courage, c’est chanter. Le courage, c’est de dire ce qu’on pense. Le courage, c’est travailler. Et c’est ça qui a fait que c’était un mec complètement authentique. Il ne mâchait pas ses mots. Jamais. Et ça, ça n’a pas de prix. Après, comme vous le savez, je ne l’ai pas connu, j’ai donc découvert ses chansons après… mais waow, que ce soit mon père ou pas, ça ne change rien finalement, qu’est-ce que c’était bon ! Il y avait une qualité incroyable. Il choisissait ses musiciens parfaitement. Il n’y avait pas de hasard. Tous les gens qui ont travaillé avec lui, il les a choisis pour leurs qualités et leur travail. La preuve, quand il a signé, la première chose qu’il a dite, c’est « voilà, je veux juste choisir mes musiciens et faire ça comme çà, comme ça et comme ça. Le reste, je m’en fous. Vous pouvez faire ce que vous voulez ». Ce qui lui importait, c’était de faire quelque chose de qualitatif. C’est ce qui fait sa force » poursuit-elle.
Daniel BALAVOINE est né le 5 février 1952 à Alençon. Il meurt dans un accident d’hélicoptère le 14 janvier 1986, à huit kilomètres de Gourma-Rharous au Mali, en marge du Paris-Dakar au cours d’une opération destinée à acheminer des pompes à eaux aux populations locales. Le dernier album de Daniel BALAVOINE « Sauver l’amour« , porté par « L’Aziza » (n°1 au Top 50 quelques semaines après sa disparition) s’écoulera à 1 200 000 exemplaires et recevra en 1986 un honneur posthume : la Victoire de la Musique de l' »Album de l’année« .
Thierry Cadet