Bernard MINET se dévoile dans une biographie
Bernard MINET, batteur professionnel reconnu et membre des célèbres MUSCLÉS de TF1, revient sur son parcours au sein d'une biographie intitulée "Ma vie de folie" (écrite avec la complicité de Clarisse MERIGEOT et préfacée par DOROTHÉE). Le parcours d'un brillant musicien d'abord, celui de Charles AZNAVOUR, SHEILA, Alain CHAMFORT ou Nicole CROISILLE, mais aussi sur sa participation au "Club Dorothée" et à la sitcom "Salut les Musclés", sur l'incroyable ascension de son groupe made in AB, et sur la disparition de ses compagnons de route, René MORIZUR et plus récemment FRAMBOISIER (voir sur ce lien). Une disparition qu'il a beaucoup de mal à accepter. Depuis son départ, j’ai eu la grippe, une bronchite, mal au dos… Je ne suis pas bien confie l'artiste qui semble clairement avoir du mal à se relever. Pour moi c’était "mon petit Claude". C'était mon ami, mon pote, mon collègue et par moments –même – mon frère parce qu'on se ressemblait un peu …/… C’est un garçon qui rigolait tout le temps …/… Cette maladie, c’est vraiment une catastrophe …/… Il faut savoir qu’il a vraiment galéré. Il s’est battu dignement. Ça a été très dur. Il a beaucoup souffert. La fin était terrible …/… Bravo à lui pour son courage.
Bernard MINET revient également sur la période difficile qu'a vécu son fils Sébastien. Il a mal vécu le "Club Dorothée". Il a subi des moqueries à l’école. Il a été blessé et me l’a longtemps reproché. Je regrette l’étiquette de groupe de beaufs, un peu has been qu'on nous a collés …/… Tous LES MUSCLÉS étaient des musiciens professionnels …/… J'ai toujours en travers de la gorge une chronique de Guy CARLIER lors de la mort de René. J’ai été choqué. Jamais je n’avais jusque là entendu parler d’un mort dans des termes aussi scandaleux. Sur les ondes d’Europe 1, Guy CARLIER avait déclaré : "Tous LES MUSCLÉS ont disparu, même DOROTHÉE, JACKY et CORBIER ont totalement disparu… mais de la télé. Celui-là, il est parti rejoindre Michael JACKSON, John LENNON et James BROWN au paradis des grands musiciens. Non, je plaisante…".
Moitié homme, moitié robot, c'est avec la plus grande sincérité que Bernard MINET se raconte, revenant sur sa grande époque, mais aussi sur les années de galères qui ont suivi quand tout s'est arrêté du jour au lendemain, et qu'il a fallu sortir la tête de l'eau.
Thierry Cadet