RÉGINE : "Qu’ils arrêtent de voler mon nom !"
RÉGINE est en colère, furieuse contre les nouveaux propriétaires de son ancienne boîte parisienne qui connait actuellement des déboires avec la justice, son nom étant constamment associé à cet établissement qu'elle ne gère plus de 2009 ! Je rencontre souvent des petits jeunes qui me disent : "On était chez vous hier soir", c’est agaçant ! confie-t-elle à nos confrères du "Parisien". Les nouveaux propriétaires, je ne les connais pas… Et je m’en fous. Tout ce que je veux, c’est qu’ils arrêtent de voler mon nom !
A 84 ans, celle qui avait attaqué l'an dernier les nouveaux propriétaires du lieu pour contre-façons et qui a été déboutée, est aujourd'hui simplement témoin du déclin de son ex-club, celle qui durant a accueilli en plein cœur de Paris, les plus grandes stars du monde entier. Convoqués devant le tribunal de commerce de Paris, les propriétaires ont été assignés par leur bailleur qui demande la mise en liquidation judiciaire de l'établissement. D’importantes dettes (près de 80 000 euros d’impayés) se seraient accumulées sous forme de loyers, depuis que RÉGINE a vendu l'affaire il y a six ans.
Artistiquement parlant, RÉGINE avait tenté un come-back il y a cinq ans, surfant sur la mode des disques de duettistes avec "Régine's Duets". Un album contenant les chansons essentielles du répertoire de la diva, de "La grande Zoa" à "Azzuro", en passant par "Je survivrai" ou "Les p'tits papiers". Pour ce projet, la chanteuse avait convaincu de nombreux artistes parmi lesquels : Jane BIRKIN, CALI, MAURANE, JULIETTE, Bernard LAVILLIERS et même… Boy GEORGE, la voix culte de CULTURE CLUB. Mais ça n'a pas suffit, "Régine's Duets" s'est soldé par l'un des plus gros flops de l'année 2009, avec seulement quelques milliers d'exemplaires vendus.
Thierry Cadet