Georges MOUSTAKI revient en duo
@Affiche de l'album
Si Georges MOUSTAKI vient de dévoiler « Éphémère éternité », un recueil de chansons choisies (prologue de Georges BRASSENS), aux éditions du Cherche-Midi, c’est aussi sur les ondes qu’il revient par le biais d’un duo enregistré il y a quelques temps déjà avec la chanteuse franco-israélienne ORLIKA sur un morceau dont l’original date de 1969 : « Il est trop tard« . Un single disponible en digital sur toutes les plateformes de téléchargement légal. Une chanson douce amère sur le temps qui passe, et dont l’auteur inoubliable de « Milord » pour PIAF (dont il fut l’amant), « Le métèque » polyglotte aux millions d’albums vendus, nous fait le cadeau et l’immense plaisir de réinterpréter.
Aujourd’hui, Georges MOUSTAKI s’est remis au piano, reprenant des partitions de BEETHOVEN ou BACH. C’est mon pédagogue au quotidien. L’esprit est occupé ailleurs, mais l’état d’inspiration existe toujours déclare-t-il. S’il devait interpréter une chanson, il choisirait « Madame nostalgie« , titre écrit pour Serge REGGIANI, traduisant son état, celui qui a provoqué sa maladie. J’ai eu une vie passionnante, j’aimerais qu’elle le reste jusqu’au bout.
Par ailleurs, la troisième édition du Prix Georges MOUSTAKI vient de tirer ses rideaux sur les victoires d’ASKEHOUG (Prix du Jury) et 3 MINUTES SUR MER (Prix du Public). Ce Prix Georges MOUSTAKI m’honore par la qualité des artistes qui ont présenté leur candidature et par sa vocation de récompenser un album autoproduit ; c’est-à-dire réalisé en toute liberté et en toute indépendance a-t-il confié au magazine « Platine » (voir sur ce lien).
Thierry Cadet