Patrick JUVET : "On m'a dit que j'avais la voix de Pharrell WILLIAMS"
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Récemment interrogé par nos confrères du « Journal de Saône-et-Loire« , Patrick JUVET se réjouit du succès du dernier album de DAFT PUNK, qui a remis en lumière notre musique disco. On m’a même dit que j’avais la même voix que Pharrell WILLIAMS (ndlr : l’interprète de « Get Lucky« ) déclare-t-il. J’ai vécu six ans à Los Angeles. Le premier cas de Sida est arrivé en 1982 et je suis persuadé que ça a accéléré l’extinction du disco. Ils ont estimé que cette maladie était liée aux discothèques, aux boîtes, à la fête, aux homos. On avait très peur, peur aussi de faire nos analyses… On faisait tous les cons, sauf que, moi, je faisais le con à la Suisse. Je buvais beaucoup c’est vrai, mais je préférais faire l’amour romantique, fleur bleue.
Patrick JUVET, est né le 21 août 1950 à Montreux, en Suisse. En 1972 sortira « La musica » qui sera le premier succès du chanteur. A cette époque, Patrick JUVET composera aussi « Le lundi au soleil » interprété par Claude FRANÇOIS qui deviendra un classique. De ce fait, Patrick JUVET se retrouve placardé sur les couvertures de « Podium », magazine appartenant à… Claude FRANÇOIS. C’est à partir de sa collaboration avec un jeune parolier répondant au nom de… Jean-Michel JARRE, que Patrick JUVET rencontre un succès international, en pleine période disco. « Magic« , « Faut pas rêver« , « Où sont les femmes ?« , issus de l’album « Paris By Night ». En 1978, Patrick JUVET s’installe à Los Angeles. À New-York, il rencontre les producteurs Henri BELOLO et Jacques MORALIUVET. Une conversation au Studio 54 entraîne une collaboration entre eux pour trois albums sur le label Casablanca Records (Donna SUMMER, VILLAGE PEOPLE, Dennis PARKER, KISS…). « I Love America » voit le jour. Le titre devient n°1 aux États-Unis et se classe dans pas moins de 15 pays. La même année, est dévoilé l’opus « Lady Night« . Patrick JUVET est alors à son zénith.
Aujourd’hui, Patrick JUVET vit à Barcelone,en Espagne, et n’envisage pas de prendre sa retraite. Tant que j’ai encore la santé, j’ai besoin de bouger poursuit-il.
Thierry Cadet