Que devient François FELDMAN ?
Le succès ne se dément pas en 1989 avec la seconde galette, « Une présence« . « Joue pas« , en duo avec sa choriste Joniece JAMISON, squatte la seconde place du Top 50 durant l’été, « Les valses de Vienne » lui emboite le pas à l’automne, et François FELDMAN décroche son premier n°1. Suivront « C’est toi qui m’as fait« , « Petit Frank » (lui aussi n°1 en France) ou « J’ai peur« , toujours en duo avec Joniece JAMISON. François FELDMAN est au sommet, au coude à coude avec Roch VOISINE et Patrick BRUEL. Il triomphera sur la scène de Paris-Bercy. Un million d’exemplaires de son second album « Une présence » s’écouleront dans l’Hexagone. Son troisième opus « Magic Boul’vard« , sorti en 1991, renfermera son troisième n°1 et ultime tube, « Joy« , dédié à sa fille.
En 1993, l’album « Indigo » ne rencontre pas le succès escompté. Probablement dû à un manque de bonnes chansons. François FELDMAN commence alors une longue traversée du désert, malgré de nombreuses tentatives échouées dont « A contre-jour« , un concept dance qui le détournera définitivement du public qui l’avait fait star.
Pis, un malheureux incident viendra l’achever sans ménagement, François FELDMAN, présent sur le plateau du Téléthon en 1996, se lance dans le live de son tube « Joue pas« , devant un public composé essentiellement de myopathes en fauteuils roulants, et lance un malheureux »Allez, tout le monde debout !« , avant de se rendre compte de sa maladresse, et de tenter de se rattraper avec un « …là-bas ! » s’adressant au balcon. Mais le mal est fait, la séquence fera les choux gras du « Zapping » de Canal+, et signera l’arrêt définitif de la carrière médiatique du chanteur.