RÉGINE déboutée par la justice
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La chanteuse et comédienne RÉGINE, reine de la nuit parisienne, a été déboutée par la justice de son action en contrefaçon concernant les marques "Régine's" et "Régine". En effet, cette dernière avait constaté que la discothèque qui a fait sa réputation durant les années 70, dans le VIIIème arrondissement de Paris, et dont le fond de commerce a été racheté, n'était plus désigné par le nom "Régine's", mais "Régine"- de son propre nom d'artiste.
Dans son jugement daté du 20 mars dernier, le tribunal de grande instance de Paris a estimé que l'usage de "Régine's" ou "Régine" n'avait pas été fait à titre de marque, mais à titre de nom commercial ou d'enseigne ; laquelle est la même depuis sa création et ce en toute connaissance de cause de la part de RÉGINE (et de la part la société qui gère ses marques), qui s'y rendait régulièrement. RÉGINE ne peut donc contester l'exploitation de son prénom à laquelle elle avait ainsi consenti relèvent les juges.
Artistiquement parlant, RÉGINE avait tenté un come-back il y a cinq ans, surfant sur la mode des disques de duettistes avec "Régine's Duets". Un album contenant les chansons essentielles du répertoire de la diva, de "La grande Zoa" à "Azzuro", en passant par "Je survivrai" ou "Les p'tits papiers". Pour ce projet, la chanteuse avait convaincu de nombreux artistes parmi lesquels : Jane BIRKIN, CALI, MAURANE, JULIETTE, Bernard LAVILLIERS et même… Boy GEORGE, la voix culte de CULTURE CLUB. Mais ça n'a pas suffit, "Régine's Duets" s'est soldé par l'un des plus gros flops de l'année 2009, avec seulement quelques milliers d'exemplaires vendus.
Thierry Cadet