BÉNABAR nous emmène en coulisses
C’est en grand amateur de variétés, et notamment de Maritie et Gilbert CARPENTIER sur lesquels il a écrit une chanson (voir sur ce lien), que BÉNABAR poursuit son chemin, dix ans après l’explosion de son quatrième album « Reprise des négociations » porté par le tube « Le dîner« . Et il faut dire que le chemin est plutôt sinueux avec son dernier opus « Inspiré de faits réels » qui peine à s’imposer avec seulement 70 000 preneurs. On est très loin des chiffres des premiers disques « Les risques du métier » en 2003 et surtout « Reprise des négociations » donc, en 2005 (écoulé à plus d’un million d’exemplaires).
Il faut dire aussi qu’en 2013, BÉNABAR déclarait au « Courrier Picard » : « Pour les journalistes bobos parisiens, je suis de plus en plus infréquentable (ndlr : faisant référence au titre d’un de ses albums). J’ai un horrible côté populaire, détestable et méprisable pour eux. Mais être critiqué par des cons, c’est un compliment » ; tout ça avant de s’en prendre violemment à Sébastien PATOCHE qui, paradoxalement, le traitait de bobos : « J’admets (honteusement) apprécier Woody ALLEN et les brocantes. J’avoue, je suis déjà allé à l’Île de Ré où j’ai porté des chemises en lin couleur crème. Mais, pour ma défense, je t’informe que j’apprécie DE FUNÈS et Joe DASSIN, que BIGARD me fait souvent rire, que j’ai vu SARDOU en concert, que j’ai souvent regardé « Le plus grand cabaret du monde« . Comme toi peut-être, je suis insulté par « Les Inrocks » (que j’emmerde), méprisé par « Télérama » (dont je me fous) et dénigré par BIOLAY (qui prétendra le contraire n’étant plus à un mensonge près), mais c’est difficile pour eux de voir un petit jeune comme moi débarquer et redonner ses lettres de noblesse à la chanson à texte« .
Ainsi, après les singles « Paris By Night« , « Le regard » et « La grande vie« , le chanteur thiaisien a choisi de dévoiler le clip de « La forêt » ou le difficile passage de l’adolescent à l’adulte, qui nous entraîne dans les coulisses de sa tournée. Une vidéo réalisée par Florence LEVILLAIN et Stéphane KOVALSKY.
Bruno NICOLINI, dit BÉNABAR, est né le 16 juin 1969 à Thiais. Il grandit à Saintry-sur-Seine, en Essonne, dans la banlieue parisienne. Sa mère italienne est libraire et son père corse est régisseur pour le cinéma et a fait au moins une cinquantaine de films. À huit ans, il s’initie à la trompette, parce que cela est symbolique des clowns et du cirque qui l’impressionnent, et par goût musical. Après son baccalauréat français et un passage aux États-Unis, il devient technicien et photographe pour le cinéma, avant de dévoiler son premier album « Bénabar et associés » en 1997, signé sur un label indépendant.
Thierry Cadet