"Stars 80" : une scène avec LAHAYE coupée, suite aux plaintes des associations
La chute de la bande-annonce de la suite du film "Stars 80", au cinéma le 6 décembre prochain (voir sur ce lien), restera uniquement au stade de bande-annonce. Une scène visible avec Jean-Luc LAHAYE, faisant une blague douteuse, a indigné Martine BROUSSE, la Présidente de l'association la Voix de l'Enfant. En effet dans celle-ci, Richard ANCONINA, incarnant le producteur demande au chanteur : "Qu'est-ce que tu fais, t'es tout seul ? D'habitude t'es toujours avec des copines". "Ah mais t'inquiètes pas, elles vont venir hein ! Mais à cette heure-ci elles sont au lycée… Ben oui, elles passent le bac" lui répond alors le papa chanteur. "Jean-Luc LAHAYE n'a jamais eu la moindre intention de blesser, de choquer ni de heurter quiconque, et regrette vivement si cela a pu être le cas" a fait valoir Me Jean-Baptiste JAQUENET-PAILLOT, l'avocat du chanteur, ajoutant que "la plaisanterie litigieuse, consistant en un trait d'humour ironique et dérisoire s'inscrit uniquement dans le caractère comique de la réalisation".
Face à la polémique, Thomas LANGMANN a préféré reculer. Le producteur et réalisateur du film "Stars 80, la suite" a finalement choisi de couper la scène au montage.
Rappelons qu'au printemps 2016, la décision de la justice avait définitivement condamné Jean-Luc LAHAYE, à un an de prison avec sursis dans l'affaire de mœurs (voir sur ce lien). L'interprète de "Femme que j'aime" a été reconnu coupable de corruption de mineure. L’avocat général Etienne MADRANGES avait indiqué que le parquet, qui avait fait appel à titre incident, se désistait, mais a profité de l’audience pour faire passer un message au chanteur, absent : "M. LAHAYE devra réfléchir à mieux contrôler ses pulsions". L'artiste a été condamné pour avoir demandé à une jeune fille de 14 ans de s'adonner à des jeux sexuels par webcam interposée. Il a par ailleurs été souligné qu'en première instance, Jean-Luc LAHAYE ait également bénéficié d'une relaxe partielle, notamment pour la détention d'images pédopornographiques.
Thierry Cadet