EUROVISION : découvrez les premières répétitions d'ALMA
Les toits typiques de la capitale, le panorama romantique, la Tour Eiffel, la scénographie de notre candidate à l'Eurovision joue avec les clichés sur Paris. Des stéréotypes qui défilent sur l’immense écran de LED qui s’étale au fond de la scène. "On joue avec en essayant d’en faire quelque chose de cool et de rafraîchissant" précise Edoardo GRASSI, le chef de la délégation tricolore.
Le problème majeur ? Alors que ce tango 2.0 endiablé s'y prêterait (comme au sein du clip), ALMA est statique, et ne bouge pas, pas plus que d'éventuels danseurs qui auraient été les bienvenus. "J’essaie de bouger autant que je peux. J’ai plutôt l’habitude de chanter derrière un piano, la danse n’est pas mon principal talent" confie-t-elle aux journalistes sur place, à Kiev. Et Edoardo GRASSI de renchérir : "Plusieurs ajustements ont été effectués depuis la première répétition, vendredi, où elle paraissait parfois avalée par l’immensité du décor. Il y a plus de plans rapprochés et la Steadycam, avec son bras articulé, est davantage utilisée. De nouveaux éléments pourraient être ajoutés".
Chaque année à l'Eurovision, de nombreux pays regorgent de chorégraphies et de danseurs à couper le souffle, une valeur ajoutée à l'efficacité d'une chanson. La Russie, en 2016, en avait fait la démonstration avec un tableau des plus réussis, porté par le chanteur Sergey LAZAREV ; tandis que pour la France, AMIR, peinait seul en scène. Il semblerait que cette année, la situation se reproduise pour la chanteuse ALMA (dont le premier album est disponible).
Thierry Cadet