Michel ORSO chante la Méditerranée
En 1966, Michel ORSO décrochait un tube avec « Angélique« . Le jeune homme venait de quitter le midi pour réaliser son rêve : une carrière dans la chanson. À cinq ans il était déjà soliste dans la chorale de l’orphelinat où il était pensionnaire. Mais son rêve reste Paris. Il considère la capitale comme la seule ville où il puisse faire carrière. Un jour il saute le pas et monte à Paris. Là commence une période difficile où il chante dans plusieurs orchestres avant d’être engagé pour repartir dans le midi, mais en tournée cette fois avec ADAMO, Eddy MITCHELL, et Enrico MACIAS. « Angélique » deviendra le succès fou de Michel ORSO avec 300 000 45 tours vendus en quelques semaines seulement. « Cette chanson a changé ma vie » déclare-t-il aujourd’hui. A l’aube de ses 79 ans, l’artiste publie actuellement son nouvel album « Michel Orso chante la Méditerranée » dans lequel il reprend notamment Luis MARIANO ou Tino ROSSI à travers « Méditerranée« , « Marinella« , « Maman la plus belle du monde » (repris également par Vincent NICLO), « Le plus beau tango du monde » ou « Tchi Tchi » (à commander sur ce lien).
Orso Paolo BERTOLUCCI dit Michel ORSO, est né le 12 décembre 1936 à Prunelli-di-Casacconi en Haute-Corse. Au-delà de son unique tube « Angélique« , on lui doit aussi écrit aussi « Ma vérité c’est toi« , « Le veston à carreaux« , « L’enfant de la rue » ou « L’ami tu nous reviens« . Au début des années 70, commence une longue traversée du désert qui durera trente-cinq ans. Depuis 2006, Michel ORSO a repris sa carrière en sillonnant la France avec un spectacle dédié à son idole Gilbert BÉCAUD, mais aussi à travers la tournée « Age Tendre« . Le chanteur se fait également plaisir en se produisant de temps à autre aux côtés de l’auteur, compositeur interprète et musicien François GRIMALDI, au sein de son restaurant-cabaret Le Lamarck, sur la butte Montmartre. Il était l’an dernier à l’affiche du 12ème Festival DécOUVRIR de Concèze (vidéo ci-dessous) – dans lequel a notamment participé Bernard MENEZ cet été (voir sur ce lien).
Thierry Cadet