Que devient ROZALLA ("Everybody's Free") ?
En 1992, son single « Everybody’s Free (To Feel Good)« , sorti près de deux mois plus tôt, atteint son apogée en France en se classant 8ème de notre Top 50. Un Top 10 aussi en Allemagne, en Irlande, en Suède, au Royaume-Uni, et un Top 5 aux Pays-Bas, en Suisse ou en Belgique. Aux Etats-Unis, il se classe 37ème du Billboard, fait assez rare concernant une production anglaise pour ne pas être souligné.
En véritable fer de lance de la vague Eurodance des années 90, la chanson est interprétée par la chanteuse zambienne ROZALLA, écrite par Nigel SWANTSON et par Tim COX, et produite par BAND OF GYPSIES. Le premier album de ROZALLA engendre deux autres succès en France : « Are You Ready To Fly » (Top 11 en 1992) et « Love Breakdown » (Top 33 en 1992). Cela dit, après avoir réalisé les premières parties de la tournée « Dangerous » de Michael JACKSON, l’indifférence des médias et du grand public concernant la chanteuse s’installe.
Après plusieurs remixes, en 2002 le tube « Everybody’s Free (To Feel Good) » connaît un regain d’intérêt en Allemagne (Top 22) et en Autriche (Top 17), grâce à la version du groupe AQUAGEN à laquelle participe également ROZALLA. Durant les années 2000, cette dernière n’aura de cesse d’essayer de se renouveler, dévoilant même en 2009 un album jazz/soul, accolant son patronyme MILLER à son prénom, comme pour se racheter une crédibilité.
Durant les années 2010, ROZALLA est revenue à ses premières amours, donnant dans les galas nostalgiques, notamment entourée des chanteuses SORAYA et Katrin de BLACK BOX. Cette année, elle a dévoilé le maxi single « Shadows Of The Moon« , bénéficiant de nombreux remixes.
ROZALLA est née Rozalla MILLER le 18 mars 1964, à Ndola, en Zambie. Elle a fait ses premières apparitions sur scène dans les années 80 au Zimbabwe. Ses singles ont du succès dans la région, elle décide alors de s’établir à Londres en 1988. Après des débuts difficiles, la carrière de ROZALLA s’envole grâce à son tube « Everybody’s Free (To Feel Good)« . « « Everybody’s Free » a fait un tabac et j’ai enchainé sur trois tubes. C’était l’époque où je me produisais dans d’immenses entrepôts plantés au milieu de nulle part. Je jouais devant 5 000, 10 000 personnes, c’était incroyable » confie-t-elle sur Arte dans l’émission « Welcome To The 90’s« .
Thierry Cadet